Accueil
Bonjour et bienvenue à tous, qui que vous soyez. Aujourd’hui, pour nous, c’est jour de fête parce que c’est culte KT. En bas, les enfants du jardin biblique et de l’école biblique sont rassemblés autour de leurs monitrices qui pour entendre parler de la Création, qui pour entendre parler d’une histoire de bateau, puisque c’est leur thème tout au long de l’année. Aujourd’hui, pour commencer par le début, tous dans l’arche avec Noé ! Au KT, nous aborderons le thème de l’amour. Vaste sujet, n’est-ce pas ?! Et nous commençons avec la question de l’amour entre les parents et les enfants. Voilà, vous savez tout.
Prions
Prière d’ouverture
Voici venu le temps de re-poser nos vies dans la Parole
Voici venu le temps de donner de l’espace à notre prière
Voici venu le temps d’accueillir la Présence qui nous bénit
Que la paix de Dieu, Père, Fils et Souffle Saint soit avec nous tous ce matin !
Qu’elle nous achemine vers la joie qui est au-dessus de toute joie !
Amen
Chant « Venez le célébrer » Alléluia 21.15
écouter et/ou chanter : partition
Louange
Nous louons notre Dieu
Merci Seigneur parce que Tu aimes chacun d’entre nous tel qu’il est
Pour l’amour qui fait grandir
Pour l’amour qui fait avancer
Pour l’amour qui donne des ailes
Merci
Merci parce que Tu aimes chacun d’entre nous inconditionnellement
Pour ton amour qui nous précède et nous ouvre le chemin
Pour ton amour qui est source de vie
Pour ton amour qui nous apprend à aimer autrui
Merci
Merci pour la confiance que tu places en nous
Chant « Je suis né pour te louer »
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Repentance
(inspirée de la prière d’un détenu)
Nous confessons notre péché
Seigneur, toi qui m’aimes tel que je suis et non tel que je rêve d’être,
Aide-moi à vivre avec mes ombres et mes lumières
Mes douceurs et mes colères
Mes rires et mes larmes
Mon passé et mon présent
Donne-moi de m’accueillir comme toi tu m’accueilles,
De m’aimer comme toi tu m’aimes
Délivre-moi de la perfection dont je veux m’habiller
Ouvre-moi à la sainteté qui veut dire « je te mets à part, je te distingue »
Seigneur, fais-moi découvrir ce que tu connais de moi et qui est bon et beau
Seigneur, donne-moi des raisons d’espérer de moi-même et des autres
Chant « Sonde-moi, ô Dieu »
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Pardon
Recevons la parole de grâce
Ainsi parle le Seigneur: “Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous mon Esprit, je serai votre Père, vous serez mes fils et mes filles.” “Celui qui écoute ma parole, dit Jésus, et qui croit en celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.” Que Dieu nous mette au cœur l’assurance de son pardon et qu’Il nous donne de marcher vers son Royaume.
Chant « Mon seul abri, c’est toi »
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Confession de foi
Nous confessons notre foi
Mon Dieu, je crois que Tu es créateur
Toute vie a surgi de ton souffle et de ta Parole
Mon Dieu, je crois que Tu es Père
Et que, par la puissance de ton Amour, tu façonnes ce que je suis et tu m’accordes de vivre dans le vent de la liberté
Oui, je crois que Tu es Père
Et que tu as donné ton Fils unique
Pour que nous soyons pleinement vivants
Pour que nous soyons pleinement pardonnés
Je crois que Tu es Père
Et que, dans le Nom de ton Fils, nous sommes frères et sœurs
Je crois que ton Esprit continue à souffler
Et qu’il anime, aujourd’hui encore, toute vie
Chant « Il est une foi » Alléluia 52.09 §1,2,3,4
écouter et/ou chanter : partition
Illumination
Avant d’ouvrir les Ecritures, nous prions
Seigneur, quand nous risquons une parole, que nous puisions à ta source !
Quand nous risquons une parole, qu’elle nous relie à tous ceux qui te prient !
Quand nous risquons une parole, qu’elle insuffle en nous l’espérance !
Quand nous risquons une parole, qu’elle soit parole de vie !
Lecture biblique
Luc 15, 11-32
11Il dit encore : Un homme avait deux fils. 12Le plus jeune dit à son père : « Père, donne-moi la part de fortune qui doit me revenir. » Le père partagea son bien entre eux. 13Peu de jours après, le plus jeune fils convertit en argent tout ce qu’il avait et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en vivant dans la débauche. 14Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer de tout. 15Il se mit au service d’un des citoyens de ce pays, qui l’envoya dans ses champs pour y faire paître les cochons. 16Il aurait bien désiré se rassasier des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. 17Rentré en lui-même, il se dit : « Combien d’employés, chez mon père, ont du pain de reste, alors que moi, ici, je meurs de faim ? 18Je vais partir, j’irai chez mon père et je lui dirai : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi ; 19je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes employés.” » 20Il partit pour rentrer chez son père.
Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa. 21Le fils lui dit : « Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. » 22Mais le père dit à ses esclaves : « Apportez vite la plus belle robe et mettez-la-lui ; mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. 23Amenez le veau engraissé et abattez-le. Mangeons, faisons la fête, 24car mon fils que voici était mort, et il a repris vie ; il était perdu, et il a été retrouvé ! » Et ils commencèrent à faire la fête.
25Or le fils aîné était aux champs. Lorsqu’il revint et s’approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. 26Il appela un des serviteurs pour lui demander ce qui se passait. 27Ce dernier lui dit : « Ton frère est de retour, et parce qu’il lui a été rendu en bonne santé, ton père a abattu le veau engraissé. » 28Mais il se mit en colère ; il ne voulait pas entrer. Son père sortit le supplier. 29Alors il répondit à son père : « Il y a tant d’années que je travaille pour toi comme un esclave, jamais je n’ai désobéi à tes commandements, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis ! 30Mais quand ton fils que voici est arrivé, lui qui a dévoré ton bien avec des prostituées, pour lui tu as abattu le veau engraissé ! » 31Le père lui dit : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ; 32mais il fallait bien faire la fête et se réjouir, car ton frère que voici était mort, et il a repris vie ; il était perdu, et il a été retrouvé ! »
Prédication
Juge : Mesdames, Messieurs, nous traitons aujourd’hui de l’affaire de la famille Prodigue : le père, le fils aîné et le fils cadet. Maître Emma et Maître Romane, la parole est à vous
Maître Emma : Madame le juge, je crois que chacun parmi nous peut comprendre la réaction du fils aîné. Voilà un homme qui a toujours été avec son père, il lui est resté fidèle, il a travaillé pour lui. N’est-ce pas, chère consœur ?
Maître Romane : Ah ça oui ! toute sa vie a été une vie de travail pour faire fructifier le bien de son père. Et il n’a jamais rien demandé. Voilà un garçon qui s’est bien comporté avec son père, lui. On ne peut pas en dire autant du plus jeune. Il est parti, a dilapidé sa fortune en faisant la fête, sans jamais donner de nouvelles de lui. Un fils indigne !
Maître Noé : Chère consœur, voyons, un peu de tenue ! Madame la juge !!
Juge : Maître Noé, exprimez-vous
Maître Noé : Madame la juge, chères consœurs, c’est vrai que le plus jeune est parti sans se retourner et qu’il a dilapidé tout son argent. Peut-on vraiment lui reprocher d’avoir voulu vivre sa vie, faire la fête, découvrir le monde, à son âge ?!
Maître Marie : Bien sûr que non ! Rappelons que ce jeune homme a payé : il a vécu dans une grande pauvreté, il a été moins bien traité, moins bien nourri que les cochons dont il s’occupait
Maître Noé : et qu’il a eu le courage de revenir vers son père !
Maître Romane : évidemment ! il est malin : il sait bien que son père ne peut rien lui refuser
Maître Dorothée : excusez-moi d’intervenir mais…
Maître Emma : Madame la juge !
Juge : Mesdames, Monsieur, un peu de calme ! Maître Dorothée, poursuivez
Maître Dorothée : merci Madame la juge, je veux simplement dire que le père n’a jamais rien refusé à ses deux fils.
Maître Marie : Madame la juge, si vous le permettez, nous voudrions continuer.
(Signe de tête de la juge)
Comme l’a dit maître Noé, le plus jeune fils a eu le courage, le grand courage, de revenir vers son père. Il a reconnu qu’il s’était trompé, il a dit à son père : « J’ai péché contre le ciel et contre toi »
Maître Noé : il a reconnu qu’il s’est mal comporté envers son père !
Maître Marie : il lui a demandé de ne plus l’appeler « fils » mais « serviteur »
Maître Lucie : ce que son père ne ferait jamais !
Juge : Maître Lucie !
Maître Lucie : excusez-moi mais c’est le cri du cœur. Nous avons pu voir que tous les parents ne réagissent pas de la même manière quand leur enfant se comporte d’une façon qui ne leur convient pas
Maître Dorothée : sans compter que bien des parents sont effrayés par les choix de leurs enfants
Maître Romane : si on vous écoute, c’est le père de l’année
Maître Dorothée: tout à fait !
Maître Emma : vous n’avez pas l’impression d’exagérer ! le fils aîné, lui, est admirable
Maître Lucie : il n’est pas question de minimiser le bon comportement de chacun. Mais remarquez ! ce père a laissé partir son plus jeune fils, quand tant de parents refusent cela parce qu’ils ne pourraient plus protéger leur progéniture.
Maître Dorothée : et, quand il est revenu, il a couru vers lui pour l’accueillir, il a ouvert grands les bras, il lui a fait la fête
Maître Emma : sans se préoccuper du fils aîné, qui travaillait à son champ !
(Geste de tête de la juge)
Maître Dorothée : vous savez bien qu’il l’a invité ! … Madame la juge, combien de parents accueilleraient ainsi le fils qui est parti, sans rien enlever à celui qui est resté ?
Maître Lucie : qui parmi nous ne voudrait pas d’un tel père ?
Anne-Lise : oui, mais ce père-là, c’est Dieu ! qui peut être père comme Dieu ?
Tous : personne…
Maître Lucie : mais nos parents, ils sont déjà bien 😉
Intercession
Nous prions
Seigneur, fais de moi
un semeur de sourires
Qu’ils soient rieurs et jamais ironiques,
Radieux et jamais dédaigneux,
Accueillants et jamais fermés.
Donne à mon sourire
le miracle d’apporter
Un peu de force aux affaiblis
Un peu de confiance aux désespérés,
Un peu de bonheur aux isolés.
Enrichis-moi de la joie
de faire naître des sourires.
Seigneur, je te prie,
habite mon visage et mon cœur.
Notre Père
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire
Pour les siècles des siècles
Amen
Bénédiction
Le Seigneur vous bénit, les parents
Oui, les parents d’enfants adultes aussi
Le Seigneur vous bénit les enfants
Mêmes les grands enfants
Le Seigneur bénit la relation entre les parents et les enfants
Surtout si votre relation est difficile en ce moment
Amen
Chant « Frappe des mains » Alléluia 51.18
écouter et/ou chanter : partition