Le Christ qui accueille, qui restaure, et qui garde les siens

 
 

Accueil et ouverture

Frères et sœurs, bienvenue dans la maison du Seigneur.
Celui qui nous accueille aujourd’hui, c’est le Christ ressuscité c’est le Christ vivant, lui qui a dit :
« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi,
et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. »
Entrons dans sa présence avec confiance et reconnaissance.

 
 

Prière d’ouverture

Seigneur notre Dieu,
Nous voici devant toi, appelés par ta grâce.
Tu nous as aimés le premier,
et tu nous accueilles tels que nous sommes.
Envoie sur nous ton Esprit Saint, qu’il ouvre nos cœurs à ta Parole
et qu’il renouvelle notre foi.
Nous te remettons ce temps de culte :
qu’il soit pour ta gloire et pour notre paix.
Amen.
Chantons la fidélité du Seigneur, qui ne change pas, et dont la miséricorde se renouvelle chaque jour.

 
 

CHANT : PS 36 « O Seigneur, ta fidélité »
écouter et/ou chanter : partition

 
 

Louange avec le psaume 23

Cantique de David.

¹ L’Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien.
² Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.
³ Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom.
⁴ Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent.
⁵ Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d’huile ma tête, Et ma coupe déborde.
⁶ Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j’habiterai dans la maison de l’Éternel Jusqu’à la fin de mes jours.

 
 

CHANT : 34.18 « A toi la gloire »
écouter et/ou chanter : partition

 
 

Confession des péchés

Seigneur,
Devant toi, nous reconnaissons nos manquements :
nos paroles dures, nos oublis, nos craintes et nos orgueils.
Nous venons tels que nous sommes, confiants en ta promesse :
“Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.”
Pardonne-nous, relève-nous, et renouvelle en nous ton Esprit.
Seigneur, aie pitié de nous.

 
 

CHANT : 43.10 « Tel que je suis »
écouter et/ou chanter : partition

 
 

Annonce du pardon

Écoutez la Bonne Nouvelle :
Jésus-Christ a dit :
“Je ne perdrai aucun de ceux que le Père m’a donnés,
mais je les ressusciterai au dernier jour.”
En lui, nous sommes pardonnés, restaurés et gardés.
Recevons cette grâce dans la paix. Amen.

 
 

CHANT : 52.17 « Libres de nos chaînes »
écouter et/ou chanter : partition

 
 

Prière avant la prédication

Seigneur,
Ouvre maintenant nos cœurs et nos oreilles à ta Parole.
Que ton Esprit nous éclaire, que ta vérité nous affermisse, et que ta grâce nous attire toujours plus près du Christ, celui qui ne rejette aucun de ceux qui viennent à lui. AMEN

 
 

Lectures bibliques

 

Première lettre de Paul apôtre aux Corinthiens chapitre 15 versets 51 à 57

 

⁵¹Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, ⁵²en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. ⁵³Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. ⁵⁴Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. ⁵⁵O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon? ⁵⁶L’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. ⁵⁷Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!

 

Evangile de Jean chapitre 6 versets 37 à 40

 

³⁷Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; ³⁸car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. ³⁹Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. ⁴⁰La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.

 

CHANT : 22.05 « Dans ta parole, ô Dieu »
écouter et/ou chanter : partition

 
 

Prédication

JE NE METTRAI PAS DEHORS CELUI QUI VIENT A MOI
Il y a dans ce passage frères et sœurs, une parole d’une puissance extraordinaire, une parole inestimable, une parole qui devrait remplir nos cœurs de paix et de confiance :
C’est une parole, chers amis, qui parle également à la fois du cœur du père, du ministère du fils et de notre assurance comme croyants.
Elle se résume par :
« Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. »
Voilà ce que dit Jésus. Voilà ce qui caractérise son cœur.
En effet, dans un monde où tant de gens se sentent rejetés, exclus, abandonnés… Jésus dit : “Celui qui vient à moi, je ne le rejetterai pas.”
C’est une promesse, mais aussi une révélation du message d’amour de Dieu pour nous.
Avant même que nous ne fassions un pas vers Dieu, le père nous a donné à son fils.
Notre foi, chers amis, n’est donc pas une initiative humaine, mais la réponse à un appel divin.
C’est Dieu qui attire le cœur, c’est Dieu qui ouvre les yeux, c’est Dieu qui fait naître la foi comme dit l’apôtre Paul dans Rom 9 : 16 « ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde »
Dans ce texte, il y a chers amis, trois idées fortes
1- Jésus accueille sans condition
Écoutez bien, frères et sœurs :
« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi… et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. »
Jésus n’a pas dit : “Je ne mettrai pas dehors celui qui est parfait.”
Il n’a pas dit non plus : “Je ne mettrai pas dehors celui qui a tout compris.”
Non, il a dit simplement cette phrase: “Celui qui vient à moi.”
C’est tout.
Pas de conditions, pas de tri, pas de critères humains.
nous allons à lui ? Il nous accueille.
Peut-être que ce matin nous nous disons :
— “Nous ne sommes pas dignes.”
— “Nous avons trop péché.”
— “Nous ne sommes pas assez forts dans notre foi.”
Mais Jésus ne met pas dehors celui qui vient à lui.
Il ne nous demande pas d’être parfait, il nous demande de venir.
Et quand nous y allons, il nous accueille, il nous restaure, il nous appelle “mon enfant”.
La souveraineté de Dieu ne ferme pas la porte à quiconque. Bien au contraire, c’est elle qui assure. La porte reste ouverte et sachons que ceux qui viennent à lui sont vraiment accueillis
Il nous accueille, il nous restaure et nous appelle mon enfant. Voilà l’évangile dans sa pureté : la grâce accueille, la grâce restaure, la grâce garde.
C’est ce que les réformateurs appelaient la Sola gracia (la grâce seule)

2- Jésus garde ceux que le Père lui confie
Au verset 39, nous avons ce message :
« La volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés. »
Voilà notre sécurité !
Notre salut, chers amis, ne dépend pas de notre capacité à tenir, mais de la fidélité de Jésus à nous garder.
C’est lui qui nous tient, pas l’inverse.
C’est lui qui nous garde dans sa main.
Et quand il dit : “Je ne perdrai aucun de ceux que le Père m’a donnés”, cela veut dire que rien, ni personne, ne peut nous séparer de lui. C’est une phrase merveilleuse.
Pas nos fautes, pas nos chutes, pas nos doutes.
Même la mort n’aura pas le dernier mot, parce qu’il promet :
“Je les ressusciterai au dernier jour.”
Oh, frères et sœurs, quelle espérance !
Nous sommes entre de bonnes mains : les mains percées du Sauveur sur la croix.

Enfin, dernière idée forte :
3- Jésus donne la vie éternelle à ceux qui croient
Cette promesse est donnée au verset 40 :
« Quiconque voit le Fils et croit en lui a la vie éternelle. »
“Quiconque” — cela veut dire toi, moi, tous ceux qui regardent à Jésus avec foi.
Pas seulement ceux qui ont une grande foi, mais même ceux qui ont une foi fragile, tremblante, sincère.
Ce qui compte, mes amis, ce n’est pas la force de notre foi, mais c’est l’objet de notre foi.
Et si notre regard est tourné vers Jésus, alors la promesse est pour nous :
“Tu as la vie éternelle, et je te ressusciterai au dernier jour.”
Jésus ne parle pas seulement d’une vie après la mort, il parle aussi d’une vie dès maintenant, une vie habitée par la présence de Dieu, une vie remplie d’espérance, une vie renouvelée par son amour.

Conclusion
Frères et sœurs,
Ce texte est un diamant qui brille de trois vérités magnifiques contenues dans les trois idées que nous avons vues :
1- Jésus accueille sans condition.
2- Jésus garde sans faille.
3- Jésus sauve pour l’éternité.
Et tout cela repose non pas sur notre mérite, mais sur sa grâce.
Alors ce matin, peu importe où nous en sommes, peu importe notre passé ou notre état d’âme :
Venons à Jésus.
Venons avec notre cœur fatigué, avec nos doutes et nos fardeaux.
Parce qu’il a promis et il ne ment pas :
“Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.”
Amen.

 
 

CONFESSION DE FOI

Je crois que Dieu le Père, dans son amour éternel, a choisi de sauver ceux qu’il attire à son Fils.
Je crois que Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, est descendu du ciel pour accomplir parfaitement la volonté du Père : racheter les siens, les garder, et leur donner la vie éternelle.
Je confesse que le salut n’est pas le fruit de mes œuvres ni de mes mérites, mais le don gratuit de la grâce divine.
Je crois que quiconque vient à Jésus par la foi est accueilli sans condition : il ne rejette aucun pécheur repentant, car sa miséricorde est infinie.
Je crois que le Christ ne perdra aucun de ceux que le Père lui a confiés.
Rien ne peut me séparer de son amour, ni la mort, ni la vie, ni aucune puissance visible ou invisible.
Celui qui m’a sauvé me gardera jusqu’à la fin, et au dernier jour, il me ressuscitera pour partager sa gloire éternelle.
Je crois que la foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité, est la seule voie vers la vie éternelle.
C’est en le voyant par la foi, en croyant en lui, que je trouve la paix, le pardon et l’espérance.
Ainsi, je m’abandonne à lui seul,
confiant dans sa promesse, assuré de sa fidélité,
vivant dès maintenant dans la joie de son Royaume qui ne passera jamais.

 
 

CHANT : 23.11 « Je crois en toi, mon Sauveur ressuscité »
écouter et/ou chanter : partition

 
 

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Préface

Frères et sœurs,
nous allons maintenant nous approcher de la table du Seigneur,
non pas parce que nous en sommes dignes,
mais parce que Jésus-Christ nous y invite.
Dans l’Évangile selon Jean, il nous dit :
« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.
Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.
Or la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés,
mais que je les ressuscite au dernier jour. »
Ces paroles sont pour nous une promesse de grâce et de vie.
Ici, à cette table, le Christ nous reçoit tels que nous sommes :
fatigués, pécheurs, en recherche.
Il ne rejette personne qui vient à lui avec un cœur ouvert.
En partageant le pain et la coupe,
nous proclamons notre foi en celui qui est le Pain de vie,
celui qui donne la vie éternelle à tous ceux qui croient en lui.

 
 

Institution

Écoutons comment le Seigneur a institué ce repas :
Le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit du pain ; et après avoir rendu grâce, il le rompit et dit :
“Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ;
faites ceci en mémoire de moi.”
De même, après le repas, il prit la coupe et dit :
“Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ;
faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez.”
Car toutes les fois que nous mangeons ce pain et que nous buvons à cette coupe, nous annonçons la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

 
 

Prière d’invocation du Saint-Esprit

Seigneur notre Dieu,
Envoie ton Esprit sur nous et sur ces dons de pain et de vin.
Qu’ils deviennent pour nous le signe visible
de ta présence invisible,
le témoignage de ton amour et de ta fidélité.
Que ce pain et ce vin nourrissent notre foi,
affermissent notre espérance,
et renouvellent notre amour pour toi et pour nos frères.
Par Jésus-Christ, notre Seigneur.
Amen.

 
 

Invitation à la Cène

Frères et sœurs, Voici le repas que le Seigneur a préparé pour les siens.
Ce n’est pas l’Église qui vous invite, ni le ministre qui vous appelle,
mais le Christ lui-même, celui qui a dit :
“Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.”
Venez, vous tous qui avez faim et soif de sa grâce, venez, car tout est prêt.

 
 

Communion

Le pain que nous rompons est la communion au corps du Christ.
La coupe de bénédiction pour laquelle nous rendons grâce
est la communion au sang du Christ

 
 

Prière après la communion et d’intercession

Seigneur Jésus-Christ,
Tu nous as nourris de ton pain de vie
et abreuvés de ta coupe du salut.
Merci pour ton amour qui nous a accueillis,
pour ta fidélité qui nous garde,
et pour ta promesse qui nous conduit vers la vie éternelle.
Rends-nous disponibles à ton service,
fidèles dans notre témoignage,
et unis dans ton Église.
Seigneur notre Dieu,
Merci pour ton amour qui nous accueille,
pour ta fidélité qui nous garde,
et pour ta promesse de vie éternelle.
Nous te prions pour ton Église dans le monde :
qu’elle soit fidèle à ta Parole et témoin de ta grâce.
Nous te prions pour ceux qui souffrent :
les malades, les endeuillés, les isolés, les victimes d’injustice et de guerre.
Que ton Esprit de consolation les visite, et que ton peuple soit instrument de paix.
Enfin, garde-nous dans la foi jusqu’au dernier jour, afin que nous soyons trouvés en Christ, vivants dans sa lumière.
Et ensemble, nous te disons :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire
Pour les siècles des siècles
Amen

 
 

Bénédiction

Que la paix du Christ, qui accueille et garde les siens, repose sur vous et vous accompagne chaque jour. Allez dans la joie du Seigneur, pour vivre et témoigner de sa grâce. Amen.

 
 

CHANT : 48.05 « Quel ami fidèle et tendre »
écouter et/ou chanter : partition